Isabelle Rieusset-Lemarié

Isabelle Rieusset-Lemarié, après avoir été vingt ans enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication, est depuis septembre 2008 Maître de Conférences HDR en 18^ème section (Esthétique et Sciences de l’art) à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne au sein de laquelle ses enseignements portent, en particulier, sur la sémiotique de l’image, l’iconologie et la philosophie de l’art. Elle est secrétaire-délégué de la Société Française d’Esthétique et membre du comité de rédaction de la Nouvelle Revue d’Esthétique. Ses recherches ont donné lieu à de nombreuses publications tant dans les domaines de la sémio-anthropologie (cf. ses travaux sur le rôle du mythe et du rite à la lumière de G. Bataille et R. Caillois dans Ecrits d’ailleurs/ Georges Bataille et les ethnologues, (dir. de D. Lecoq), Editions de la Maison des Sciences de l’Homme, 1987) que de la sémiotique (cf. sa notion de « dispositif ouvert » - définie dans l’ouvrage 100 notions pour l’art numérique (dir. de M. Veyrat), Editions de l’immatériel, 2015 – qui a été au cœur de son article dans Culture et Musée n°13 en 2009, et de sa communication au Colloque d’hommage à Greimas organisé en juin 2017 à l’Unesco). Ses travaux philosophiques, après avoir porté sur Walter Benjamin (cf. son ouvrage La société des clones à l’ère de la reproductibilité multimédia, Actes Sud, 1999) se sont focalisés sur les enjeux esthétiques et cosmopolitiques du jugement de goût, à la lumière de Kant et de H. Arendt. Ses recherches esthétiques et anthropologiques sur le goût et les parfums (cf. son ouvrage Déesses du parfum et de la métamorphose, Berg international, 2011 et sa participation à l’ouvrage collectif L’Art olfactif contemporain (dir. de C. Jaquet), Classiques Garnier, 2015) se sont développées dans la perspective de son concept d’« Art élargi » qui articule les fonctions symboliques de l’Art, de l’Eros, du Sacré et du Politique.


Revues liées à cet auteur :

n° 32 – 2018/2019. Dossier : « L’œuvre d’art entre structure et histoire » et « Greimas et la sémiotique de l’image »