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Claude Imbert est philosophe (Ecole Normale Supérieure, Paris). L'étude des langages formulaires, développés au tournant du XXème siècle, a révélé une grande liberté dans la construction de l'intelligible et les limites des conceptualités classiques. S’y montrait le rôle des productions graphiques et l’exigence de dimensions et syntaxes non canoniques pour configurer la demande de réel. Divers travaux sur Frege, Wittgenstein, Cavaillès, Mauss incitaient à doubler d'une modestie anthropologique l'analyse de ces productions, et à saisir la puissance du visible hors des phénoménologies conciliatrices héritées de l’hellénisme. A récemment publié, “Warburg, de Kant à Boas”, L’homme. Revue française d’anthropologie, n° 165, janvier/mars 2003 ; “Le temps de Cavaillès”, Annali de la scuola normale di Pisa, 2003 repris dans L'Archicube n° 2, Paris, Ecole Normale Supérieure, juin 2007 ; “On anthropological knowledge”, The Cambridge Companion to Lévi-Strauss, edited by Boris Wiseman, University of Durham, 2009 et un essai : Merleau-Ponty et Claude Lévi-Strauss, le passage du Nord Ouest, Paris, éditions de l’Herne, 2008. En cours : Le prix du rationnel et un essai sur Delacroix, Baudelaire et Manet.
Revues liées à cet auteur :
n° 25/26 - 2010/2011. Dossier : L’art et la fonction symbolique