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Valeria De Luca est Maître de conférences en sciences du langage/sémiotique à l’Université de Limoges et rattachée au laboratoire CeReS (Centre de Recherches Sémiotiques) de la même Université. Ses recherches portent sur les notions de geste, de forme, ainsi que sur la dimension figurale de la signification, à cheval entre tangible et intangible, virtuel et réalisé, matériel et immatériel. En 2021, elle publie l’ouvrage Le tango argentin. Gestes, formes, sens aux Presses Universitaires de Liège, dans lequel elle donne une lecture à la fois praxéologique et morphogénétique du tango argentin. D’autres travaux élargissent le champ des danses sociales et se penchent sur des formes d’art performatives, sur des pratiques à la charnière entre l’esthétique et l’artistique car l’enjeu est celui de déceler le comportement et la prise de forme des sémioses les plus instables. Les mouvements et les pratiques éphémères questionnent également le sens du commun, se reliant de la sorte aux notions d’ambiance, de niche et de matérialité des formes sémiotiques. Parmi ses publications : « Dé-visages, œuvres et figures du corps : vers de nouvelles signatures ? » (2023), « La nostalgie au futur: Autour de La vie des objets de Mohamed El Khatib » (2023), « L’apparaître des phrases. Perception et figuralité chez Yannick Haenel » (2022), « Matérialité et développement des formes sémiotiques : de la niche à l’hyperobjet » (2020), « Refuser le temps pour agir le possible. Autour de “The Great Refusal” du collectif LIGN » (2019).
Revues liées à cet auteur :
n° 38 – 2024. Dossier : Esthétiques du vivant. René Thom et la plasticité des formes